Jumelage

Continuer le combat

La solidarité avec la Palestine est un combat. Je l'ai expliqué à plusieurs reprises sur ce blog mais aussi dans dans les réunions de Creil Palestine, dans celles de la municipalité, au conseil municipal, on ne peut pas mettre dos à dos Israël et la Palestine. D'un côté il y a un occupant, de l'autre il y a un occupé. D'un côté sévit la domination coloniale, de l'autre un peuple souffre quotidiennement de cette domination. C'est le postulat sans lequel on ne peut prétendre engager une action de solidarité avec le peuple palestinien. Je l'ai dit et redit, rien ne sert de polémiquer. Ce qui compte c'est de servir la cause d'un peuple opprimé et d'agir pour la paix. Beaucoup de temps  a été perdu en polémiques inutiles. Au Conseil municipal, les élus communistes ont refusé de participer à ces polémiques. Ils ont fait preuve de volonté unitaire en votant à la fois la délibération présentée par le maire et la motion présentée par l'opposition. Cette attitude a été très appréciée comme me l'ont dit de nombreux citoyens, dont certains sont loin d'être communistes. Car lorsqu'on veut un jumelage il n'est pas pensable de se présenter divisés, il faut montrer une volonté commune, montrer à nos frères palestiniens que nous sommes tous ensemble pour défendre leur juste cause. J'ai pour ma part fait appel à la responsabilité de chacun pour avancer dans la voie de la solidarité et de la coopération sans juger aucun de mes collègues élus en partant du principe que chacun était un partisan et artisan de la paix. Aujourd'hui on ne peut que regretter que le temps perdu par ces dissensions inutiles ait conduit à ce que nos amis palestiniens s'interrogent sur l'opportunité d'un jumelage avec notre ville. Tout en respectant l'opinion d'autrui, j' ai dit également qu'il n'était pas dans les circonstances actuelles envisageable de jumeler notre ville avec une ville d'Israël  si nous voulions aboutir à un jumelage avec une ville palestinienne et un camp de réfugiés : je crois que les faits m'ont donné raison. Je publie ci-dessous l'interview du maire de Bethleem recueillie par le quotidien "Le Parisien" de ce samedi 11 juillet. Il faut continuer le combat, il faut ne jamais baisser les bras face aux difficultés. Avec les élus communistes nous continuerons d'agir pour rassembler les Creillois,  dans leur diversité, pour réussir. L'urgence et la priorité est d'agir pour nous jumeler avec le camp de Qadura parce que les camps de réfugiés ont besoin de soutien politique et de coopération. Nous allons nous y consacrer, au delà des polémiques et nous y parviendrons !